Il post in oggetto è un consiglio di lettura, non sono così frequenti le interviste di Aubert de Villaine del Domaine de la Romanée-Conti.

Di seguito estrapolo solo un paio di passaggi dall’articolo che ti consiglio ovviamente di leggere per intero: intervista Aubert de Villaine Le Figaro
Exprimer le terroir passe, bien entendu, par le respect des sols. Nous savons peu de chose quant à son mode de fonctionnement. Il héberge de très nombreux micro-organismes, de la surface jusqu’à la roche mère. Pour le nourrir sans le dénaturer, il faut, par exemple, trouver le bon compost : il ne s’agit pas d’enrichir les sols, mais de leur apporter de la vie biologique. De même, nous avons beaucoup réfléchi sur nos méthodes de travail dans la vigne, sur les labours… C’est ensuite assez naturellement que nous sommes passés à la biodynamie. Nous avons débuté, à la fin des années 1990, des expérimentations sur 6 hectares. Puis nous avons converti l’intégralité du domaine en biodynamie en 2006. Comme il était compliqué de mener de front la bio et la biodynamie, il a fallu faire un choix.
(credits: intervista Aubert de Villaine Le Figaro)
e ancora:
Regardez la vente du Domaine Bonneau du Martray. Même si le prix de vente n’a pas été divulgué, les chiffres qui circulent (entre 100 et 200 millions d’euros) sont absolument affolants, et sans aucun lien avec l’économie. Ces niveaux de transaction mettent en danger l’équilibre de la Bourgogne et l’avenir des domaines familiaux. S’ils sont retenus comme références par l’administration fiscale pour l’ISF ou les transmissions, cela conduira à la vente des domaines familiaux au profit de grands groupes ou de riches industriels. L’Etat doit ici assumer ses responsabilités. Il faut absolument que le fisc admette de prendre en compte des valeurs basées non sur le prix, mais sur la rentabilité économique.
(credits: intervista Aubert de Villaine Le Figaro)